Le sommet extraordinaire de la Cédéao consacré à la crise politique au Burkina s’est achevé mardi à Abuja. Les participants, dont le président togolais Faure Gnassingbé, on décidé de mettre sur pied un comité des chefs d’Etat qui se rendra dès mercredi à Ouagadougou pour procéder à la réinstallation du président de la transition, Michel Kafando.
Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la médiation lancée par l’organisation régionale.
Le président Faure Gnassingbé fait partie du comité et sera demain au Burkina accompagné du chef d’état-major des FAT (Forces armées togolaises).
La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest a appelé au calme les putschistes et l'armée loyaliste.
Les chefs d'Etat et de gouvernement du bloc régional ouest-africain ont aussi appelé la garde présidentielle à déposer les armes et demandé aux autres unités de l'armée de ne pas faire usage de la force, pour éviter des pertes en vies humaines.
La délégation de la Cédéao mercredi à Ouagadougou comprendra les dirigeants du Togo, du Nigeria, du Niger, du du Ghana, du Bénin et du Sénégal. Elle vise à engager un dialogue politique avec toutes les parties prenantes, dans l'idée de trouver des aménagements négociés par rapport au projet d'accord négocié il y a quelques jours.
La Cédéao a aussi appelé toutes les parties prenantes à faire preuve de patience et à éviter tout ce qui pourrait faire avorter un consensus national.
Les dirigeants ouest-africains ont enfin estimé que l'Union africaine et la communauté internationale devraient lever leurs sanctions contre le Burkina étant donné qu'ils ont proposé la réinstallation du gouvernement de transition.
Information additionnelle
Communiqué Cédéao.pdf
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