Le processus de renégociation de l’Accord de Cotonou qui lie les pays ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) et l’Union européenne a démarré.
Cet accord conclu en 2000 et révisé tous les 5 ans a constitué un tournant dans les relations de coopération.
La lutte contre la pauvreté demeure le pilier central et associe étroitement le dialogue politique et l'aide au développement.
L’accord a évolué afin de lui permettre de traiter davantage les questions telles que les changement climatiques, la sécurité alimentaire, la lutte contre le sida ou le renforcement de la sécurité dans les régions fragiles.
Le Togo, comme les autres pays africains, est associé à la redéfinition des termes du texte qui doit coller au plus près des réalités du moment. Depuis près de 20 ans, le continent a profondément changé.
Mardi, lors d’une réception à la délégation européenne à Lomé, le ministre de la Planification, Kossi Assimaïdou, a clairement indiqué que son pays était déterminé à prendre une part active dans le processus de préparation des négociations pour la signature d’un nouveau cadre partenariat.
M. Assimaïdou a par ailleurs remercié l’Union européenne pour ses appuis constants.
‘Depuis le réengagement de l’ensemble des partenaires techniques et financiers en 2007, l’aide de l’UE s’est raffermie progressivement à travers l’exécution des projets et programmes dont l’impact sur l’environnement socio-économique des populations a été très bénéficiaire’, a-t-il indiqué.
Il a notamment cité le XIe FED (Fonds européen de développement) qui est le principal instrument d’aide de l’UE.
A ce titre, l’Union européenne a accordé au Togo un appui de 216 millions d’euros et d’une d’aide d’urgence d’environ 110 millions.