Coopération

Harmoniser les priorités des uns et des autres

L'Afrique a son propre agenda au sein des ACP

Le Premier ministre Komi Selom Klassou a présidé jeudi la cérémonie d’ouverture de la 43e session conjointe du conseil des ministres ACP-UE. 79 pays sont représentés ainsi que des officiels européens parmi lesquels le commissaire à la Coopération internationale et au Développement, Neven Mimica.

Cette rencontre intervient à trois mois de l’ouverture des négociations visant à donner une suite à l’Accord de Cotonou qui vient à échéance en 2020.

L’idée est de redéfinir les bases d’un partenariat gagnant-gagnant. 

Les deux parties espèrent parvenir à un accord fort et équitable.

‘L’objectif est d’amorcer ici et ensemble une vision prospective sur le nouveau départ des relations ACP-UE’, a déclaré le chef du gouvernement.

Si la réunion de Lomé n’est pas le point de départ des négociations, elle permettra aux pays ACP et à l’Union européenne de préciser les priorités : développement économique, climat, migration, sécurité … 

Constitués d’Etat originaires d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, les attentes et les besoins ne sont pas les mêmes pour tous. Aussi le Groupe ACP aura tout intérêt à harmoniser sa position avant d’entamer les discussions de fond.

Un groupe représentants 12 pays au niveau ministériel (Guyana, Jamaïque, Namibie, Samoa …) a été constitué pour engager les pourparlers avec l’UE. Il est dirigé par le Togo. 

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