La 107e session du conseil des ministres du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) s’est ouverte mardi à Lomé en présence des représentants des 79 pays composant cet ensemble.
En ouvrant les travaux, Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères togolais, a invité les participants à s’interroger avec lucidité sur la présence des ACP dans le monde et sur les raisons d’être de son existence. Il a également souligné l’importance de redéfinir le partenariat avec l’Union européenne, à l’expiration de l’Accord de Cotonou en 2020.
Citant les stoïciens grecs, M. Dussey a mentionné le sentiment d'appartenance commune et de commune dépendance ‘qui doit nous inspirer et raffermir en nous la solidarité organisationnelle’.
‘Nous devons aborder les futures négociations avec l’UE en tant que groupe uni, en tant que pôle de responsabilité collective soudé (…) en raison des spécificités propres à chaque ensemble continental, les divergences ne doivent pas avoir raison de notre sens de l’unité’, a déclaré le chef de la diplomatie togolaise.
Dans cette logique, le Togo milite pour le renforcement de la coopération intra-ACP
Le Conseil des ministres est la principale instance décisionnelle du Groupe ACP après le sommet des chefs d’État et de gouvernement.
La session de Lomé s’inscrit dans le cadre des préparatifs des prochaines négociations pour un nouvel accord de partenariat ACP-UE.
Elle sera suivie par le conseil ministériel conjoint ACP-UE, toujours dans la capitale togolaise.