Au moins 86 fermiers ont été tués la semaine dernière dans la région de Barikin Ladi, dans l’Etat du Plateau (centre du Nigeria).
A l’origine du drame, une une attaque présumée d’éleveurs nomades.
La question de la transhumance est récurrente
Les déplacements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. Mais les tensions entre éleveurs Peulhs et autochtones sont très fréquentes.
Lors de son déplacement vendredi dernier au Nigeria, le président Faure Gnassingbé – à la tête de la Cedeao - a indiqué que les chefs d’Etat de la région évoqueraient prochainement le problème.
Des propos tenus lors de sa rencontre avec son homologue nigérian Muhammadu Buhari.
‘Les récentes violences entre fermiers au Nigeria ne sont pas propres à ce pays. Elle se déroulent dans toute la région, y compris dans mon pays. J’ai indiqué au président Buhari que chaque année au Togo nous avons des problèmes. Et c’est la même chose au Bénin au Ghana et en Côte d’Ivoire’, a déclaré Faure Gnassingbé.
Pour le chef de l’Etat togolais, les violences liées à la transhumance ne sont ni religieuses, ni ethniques. L’important est de trouver une solution pour mettre fin aux conflits mortels le plus vite possible.