Naufrage évité de justesse.
Le projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER), financé en partie par le FIDA (Fonds international de développement agricole), pourra se poursuivre après un nécessaire recadrage.
Le PNPR entend contribuer au développement de l’entrepreneuriat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables en faveur des jeunes.
L’objectif de créer 1.800 micro et petites entreprises rurales (50.000 personnes ciblées) sera atteint, assurent les pouvoirs publics qui ont également annoncé la mise en place d’un fonds de garantie de 500 millions de Fcfa pour accompagner les petites entreprises rurales.
Quatre ans après son lancement, les résultats ont été jugés peu satisfaisants par les experts du FIDA.
Pour mettre fin aux dysfonctionnements, l’Agence onusienne a formulé un certain nombre de recommandations. Parmi lesquelles l’assainissement de la gestion financière, le recrutement d’experts externes capables d’assister les micros et petites entreprises rurales.
Plus globalement, le FIDA a recommandé de procéder à un redimensionnement du projet pour permettre l’atteinte des objectifs initiaux.
‘Le recadrage permet de simplifier le dispositif opérationnel afin d’éviter une fin anticipée du projet. Il facilitera sa mise en œuvre et l’atteinte des résultats dans la courte période restante, a indiqué mercredi Mazamesso Assih, la secrétaire d’Etat chargée de l’Inclusion financière.
Martin Lisandro, le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA, s’est également montré optimiste quant à la réussite de l’initiative.
‘Nous nous réjouissons du chemin parcouru. Le recadrage permet d’insuffler une nouvelle orientation au projet. Les résultats seront bientôt effectifs sur le terrain’, a-t-il déclaré.
Le PNPER s’achèvera dans deux ans.