L’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), dont le siège est à Lomé, tient depuis vendredi son conseil d’administration.
Fondé en 1975, cet établissement forme les étudiants africains de 14 pays* du continent aux métiers de l’architecture, de l’urbanisme et de la gestion urbaine.
Il est considérée comme l'un des meilleures écoles en Afrique francophone.
‘Cette école est un symbole, qui nous est cher, celui de l’intégration africaine et du brassage socioculturel (…) l’EAMAU est devenue un pont de solidarité géographique, humaine, culturelle et d’expertise établi entre les zones UEMOA et CEMAC, c’est-à-dire entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale’, à déclaré le Premier ministre togolais, Komi Selom Klassou, à l’ouverture des travaux.
Le chef du gouvernement a souligné que l’établissement avait un rôle et une responsabilité très importante dans la conception des villes nouvelles, un enjeu majeur pour l’avenir de l’Afrique.
L’urbanisation rapide non maitrisée exerce une pression sur la flore, la faune, les réserves d’eau douce, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’évacuation des déchets, le cadre de vie et la santé publique.
‘Pour toutes ces raisons, l’EAMAU doit inscrire plus que jamais sa réflexion et ses recherches dans la problématique du développement durable’, a martelé M. Klassou.
Afin de donner à l’EAMAU les moyens de ses ambitions, le Togo va mettre à sa disposition un terrain de 12 hectares destiné à accueillir le nouveau campus.
* Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Congo, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Niger, Mali, Sénégal, Tchad et Togo