Le président Faure Gnassingbé a condamné dimanche avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste contre une discothèque d’Istanbul qui a fait au moins 39 morts.
Dans un message à son homologue turque, Recep Tayyip Erdogan, le chef de l’Etat dénonce un acte barbare. Il renouvelle son soutien à la Turquie en proie à la violence extrémiste et adresse ses condoléances aux familles des victimes.
L’attaque commise la nuit du Nouvel An dans une discothèque emblématique de la capitale économique turque a été menée par un homme seul qui est parvenu à prendre la fuite.
L'assaillant a d'abord abattu un policier et un civil qui se trouvaient devant la discothèque. Il a ensuite pénétré dans le Reina et ouvert le feu au hasard, dans cette boîte de nuit prisée des touristes étrangers, située sur la rive européenne d'Istanbul.
Cette attaque constitue une nouvelle épreuve pour la Turquie, qui cherche à se remettre après la tentative de putsch du 15 juillet et une série d'attentats meurtriers à Istanbul, Ankara et dans d'autres villes, imputés pour certains à l'Etat islamique (EI) et revendiqués pour d'autres par des organisations séparatistes kurdes.
A Istanbul, le dernier attentat remontait au 10 décembre, quand deux bombes avaient explosé aux abords d'un stade de football, faisant 44 morts et plus de 150 blessés. Un groupe kurde avait revendiqué les explosions.