Le président Faure Gnassingbé est arrivé samedi matin à Bamako ou se tient le sommet Afrique-France.
A son arrivée à l’aéroport, il a été salué par un détachement de soldats togolais membres de la Minusma (Mission des Nations Unies au Mali).
Le chef de l’Etat a ensuite rejoint le centre de conférence où il a été accueilli par le président français François Hollande et son homologue malien IBK (Ibrahim Boubakar Keita).
Ce sommet est placé sous le thème du partenariat, de la paix et de l’émergence.
La France s’est fixée il y a 3 ans d’engager 20 milliards d’euros sur cinq ans sur le continent africain, via l’Agence française de développement (AFD), sous forme de prêts et de dons. 12 milliards ont été injectés depuis 2013.
En dépit du ralentissement observé ici ou là, l’Afrique reste un formidable relais de croissance.
Les discussions porteront également sur la menace sécuritaire. Symbolique d’en parler au Mali où, sans l’intervention militaire française, les islamistes auraient pris le pouvoir au Mali.
La menace est toujours très présente dans la région.
‘Ensemble, la France, l'Afrique nous avons été capables de relever des défis et de faire avancer le monde (...), ensemble, l'Afrique, la France, nous avons été capables, aux Nations unies, de porter des objectifs de développement durable, l'Afrique, la France, ensemble, nous portons le message d'une réduction des inégalités à l'échelle planétaire", s'est-il exclamé’, a déclaré François Hollande.
Le président français qui quittera ses fonctions en mai prochain a dit au revoir à l’Afrique : ‘Je n'oublierai jamais les liens que nous avons pu tisser, personnels, humains, politiques’.
En marge des travaux, le N°1 togolais a rencontré le président Paul Kagame du Rwanda, Michaëlle Jean, la secrétaire général de l’Organisation de la Francophonie et Michel Sidibe, le directeur exécutif d'ONUSIDA.