Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté lundi les pays européens à faire plus en faveur des centaines de milliers de migrants et réfugiés qui affluent vers l'Europe.
J'exhorte l'Europe à faire plus, a déclaré M. Ban à l'ouverture de la session annuelle de l'assemblée générale de l'ONU.
Tout en reconnaissant que la crise migratoire en Europe suscite de fortes passions, il a affirmé devant les 193 pays membres de l'assemblée que la réponse à cette crise devait être guidée par les lois internationales, les droits de l'homme et la compassion.
Face à ce phénomène, la solution n'est pas de construire des murs -- comme le fait par exemple la Hongrie -- mais de traiter les causes de cet exode comme les guerres et les persécutions religieuses, a-t-il fait valoir.
Cent millions de personnes dans le monde ont besoin d'une assistance humanitaire immédiate et 60 millions sont déplacées ou réfugiées, a-t-il souligné. Jamais les humains ne se sont autant déplacés pour fuir conflits, catastrophes ou famine.
Il a par ailleurs rappelé qu'il avait convoqué une réunion ministérielle pour mercredi à l'ONU, en marge des travaux de l'assemblée, afin de tenter de définir une approche globale à la crise migratoire.
Une des principales causes de la crise migratoire, la guerre en Syrie, devrait dominer les discours à la tribune de l'assemblée lundi, avec des interventions très attendues du président américain Barack Obama et de son homologue russe Vladimir Poutine.
Le président togolais Faure Gnassingbé assiste au débat. Il prendra la parole mercredi matin.