Depuis son arrivée aux Affaires en 2005 et encore davantage après 2010 le président Faure Gnassingbé s’est lancé dans une politique de reconquête diplomatique; les premières années de son quinquennat avaient été davantage consacrées aux questions de politique intérieure.
Déplacements à l’étranger, ouvertures d’ambassades, établissements de relations diplomatiques, initiatives au sein des grandes organisations internationales et régionales (ONU, Union africaine, Cédéao, Francophonie, …), la diplomatie togolaise se caractérise par un dynamisme retrouvé.
Le chef de l’Etat a également décidé de mettre le focus sur les questions économiques. La politique étrangère n’est plus seulement une affaire de poignées de mains et de petits fours, mais également de conquête de nouveaux marchés et de la recherche d’investisseurs pour permettre au Togo d’assurer sa croissance, de lutter contre le chômage et la pauvreté.
Une méthode qui commence à porter ses fruits.
Faure Gnassingbé a décidé de porter à la tête du ministère des Affaires étrangères son conseiller diplomatique Robert Dussey. Depuis 2013, il est chargé de suivre la feuille de route élaboré par la présidence. Avec un certain succès, il faut l’avouer.
Un succès salué par le magazine New African (version française) dans son édition de janvier 2016 qui l’a élu parmi les 100 Africains les plus influents.
‘Cet ancien franciscain et ancien moine est aussi discret que rigoureux. Ce professeur en philosophie politique s’est engagé à mettre en valeur la diplomatie économique et à gérer la Diaspora forte de 2 millions de membres’, écrit New African.
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