Le président nigérian Muhammadu Buhari a signé mardi à Abuja l’instrument de ratification du traité relatif au corridor Lagos-Abidjan. Un projet qui englobe le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire.
La promesse d’un corridor de plus de 1000 km, drainant plus de 75% des activités économiques de l’espace Cédéao, formulée il y a presque deux décennies, c’est l’objectif espérée par l’ensemble des partenaires.
Le projet se présente comme un véritable catalyseur de croissance.
Il reste à le rendre pleinement opérationnel.
La Banque mondiale a accordé il y a 7 ans au Togo un don de 33 millions de dollars pour mettre en œuvre le Projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor.
D’importants progrès ont été réalisés sur la portion togolaise (Aflao-Sanvi Kondji, Ghana, Bénin) qui contribuent largement à faciliter le commerce et lever les obstacles.
Et d’ailleurs, de l’avis même de la BM, le Togo affiche une efficacité nettement supérieure à celle de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Bénin et du Nigeria.