566 navires naviguent à ce jour sous pavillon togolais et 200 ont été radiés depuis l’année dernière, a annoncé vendredi la direction des Affaires maritimes.
Les autorités entendent mettre de l’ordre dans le domaine des immatriculations.
Il y a urgence car des violations répétées des règles de la navigation ont été observées ces dernières années.
Et le terme ‘violation’ est un euphémisme car plusieurs bateaux arborant le drapeau togolais ont été impliqués dans des affaires de trafic d’armes, de drogue ou de transport de migrants.
Début février, la presse turque avait évoqué l’arraisonnement d’un cargo immatriculé au Togo dont la cale était bourrée d’armes et de munitions à destination du Liban.
Une situation qui n’est pas acceptable.
‘Nous allons prendre les dispositions nécessaires pour que l’octroi des pavillons soit étroitement réglementé afin de s’assurer que ces navires ne créent pas de problème à l’extérieur et ne ternissent pas l’image de notre pays’, a indiqué Ninsao Gnofam, le ministre des Transports.
Ces pavillons de complaisance ne sont pas l’apanage du seul Togo. En la matière, le Liberia bat tous les records avec la 2e plus importante flotte mondiale (3.500) après Panama.