Le Togo a accueilli récemment le Forum annuel de l’AGOA. Cette loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique permet aux pays africains d'exporter sans droits de douane sur le marché américain. 6.000 produits sous certaines conditions.
Pour les exportateurs africains, c’est un avantage indéniable. Problème, rares sont les chefs d’entreprises qui maîtrisent les contours de l’accord.
C’est pour cette raison que la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) vient de lancer une série de sessions d’information destinées à expliquer comment fonctionne l’AGOA et qui peut en profiter vraiment.
Ces formations sont assurée avec le concours du West Africa Trade and Investment Hub (institution américaine), l’USAID et le ministère du Commerce.
Pour être compétitif sur le marché américain, il est conseillé de cibler l’industrie de transformation et le textile.
‘La Chambre du commerce entend traduire dans les faits tous les souhaits formulés par les autorités togolaises et américaines à l’issue du 16e Forum de l’AGOA. Nous devons redoubler d’ardeur pour en tirer meilleur profit avant 2025’, explique Germain Meba, le président de la CCIT.
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines vers les USA ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008. Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentent que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.