Le Guichet unique du commerce extérieur (Seguce) fonctionne depuis mardi à l’aéroport de Lomé. Ce dispositif géré par Veritas, leader mondial des services d’évaluation de conformité et de certification, permet de favoriser la transparence dans les relations entre les acteurs du commerce et de réduire considérablement les délais de traitement des marchandises. Il est désormais opérationnel aux frontières aériennes, terrestres et maritimes.
La modernisation de l’aéroport de Lomé va permettre de passer en 2016 de 14.000 à 50.000 tonnes annuels. Les autorités vont profiter de ces nouvelles capacités pour faire de la plateforme togolaise un Hub fret d’éclatement ou de point à point.
Pour Thierry Verdier, le directeur général de Seguce, ce Guichet est une solution inédite qui répond aux exigences des autorités et des acteurs publics et privés.
Republicoftogo.com : Quel est l’intérêt d’un tel système à l’aéroport de Lomé ?
Thierry Verdier : Le Guichet s’est déployé au port, puis aux postes frontières de Sanvi-Condji (Bénin), Kodjoviakopé (Ghana) et Cinkassé (Burkina) et aujourd’hui c’est au tour de l’aéroport.
Les acteurs du commerce extérieur auront accès aux fonctionnalités leur permettant de traiter les opérations de passage aéroportuaire très rapidement.
L’objectif, en effet, est de parvenir à un gain de temps, d’efficacité et de compétitivité.
Les compagnies aériennes pourront transmettre leurs manifestes en amont afin d’anticiper les opérations.
Tout ce concerne les déclaration en douane et les interventions des transitaires se fera en ligne. Plus besoin de se déplacer ou en tout cas le moins possible.
Seguce est à cet égard un véritable outil de facilitation du commerce.
Republicoftogo.com : Quelles sont les prochaines étapes ?
Thierry Verdier : En fonction des priorités fixées par les autorités, Seguce s’installera à d’autres postes-frontières. L’autre volet en projet est la gestion des hydrocarbures. Enfin, nous allons continuer à travailler sur les systèmes informatiques afin de rendre les démarches et formalités de plus en plus souples en abandonnant progressivement l’usage du papier, source de lenteur et de bureaucratie.