Depuis plusieurs semaines, le secteur de l’éducation primaire et secondaire est secoué par une série de grèves. En dépit des gestes de bonne volonté du gouvernement, de semaines de discussions avec les syndicats et de propositions concrètes pour parvenir à une issue favorable, les choses semblent toujours bloquées. Les enseignants affirment n’avoir pas obtenu satisfaction.
Les professeurs du primaire et du secondaire seraient-ils les parents pauvres de la fonction publique abandonnés à leur triste sort par des pouvoirs publics peu sensibles à leurs doléances.
La réalité est toute différente.
Après les professeurs d'universités et les magistrats, les enseignants sont les mieux lotis.
Ils ont des avantages qui sont beaucoup plus importants que les autres fonctionnaires. C’est particulièrement vrai pour les salaires qui ont été revus à la hausse ces dernières années.
Le gouvernement est toutefois bien conscient qu’il faudra encore faire des gestes face à l’augmentation du coût de la vie.
Et cela passe obligatoirement par le dialogue. Ni les grèves ni la prise en otage des élèves ne permettra de parvenir à une solution satisfaisante.
Au-delà des revendications corporatistes – parfois légitimes – il y va de l’avenir de l’éducation au Togo et de l’avenir de la jeunesse. Tout simplement.
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