Les premières assises de l’enseignement supérieur privé se déroulent depuis ce matin à Lomé. Le gouvernement a souhaité leur tenue afin de donner aux universités et établissements privés les moyens de gagner en qualité et en dynamisme.
Selon le Conseil des établissements privés d’enseignement supérieur (CEPES), 40.000 étudiants sont inscrits, contre un peu plus de 60.000 dans les deux universités publiques (Lomé et Kara).
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, il est nécessaire de coordonner les dynamiques d’excellence afin de permettre au public et au privé de parler le même langage et d’évoluer ensemble vers des formations qualifiantes et adaptées au marché du travail. Son maître-mot, la complémentarité.
Le ministère étudie les moyens d’aider les établissements reconnus par l’Etat via des subventions, un appui technique et un régime fiscal particulier.
M. Broohm a annoncé à l’ouverture des travaux un prochain projet de loi destiné à réguler le secteur.
55 universités privées sont reconnues par l’Etat.