L’Etat doit faire plus et mieux pour améliorer le fonctionnement des universités au Togo, a concédé vendredi Nicoue Broohm, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Les pistes pour les réformes sont nombreuses : numérisation des cours, meilleur gouvernance des établissements publics, adéquation formation-emploi, notamment.
Il a également déploré le fait que le ratio de 1 enseignant pour 30 étudiants défini par l’Unesco ne soit pas atteint.
Nicoue Broohm a souligné l’urgence de revoir le modèle économique des universités publiques. ‘Nous devons réfléchir à un modèle de gestion encore plus rigoureux inspiré de celui du secteur privé. Les universités publiques doivent développer des capacités à mettre en place des cofinancements, à interpeller les bailleurs nationaux et internationaux’, a-t-il déclaré.
S’agissant des bourses, il a précisé qu’elles seraient accordées sur la base d’évaluation de performances et de critères sociaux.
8 ans après son introduction, le ministre est revenu sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat) qu’il a jugé ‘imparfait’.
‘Ce dispositif ne permet pas à l’étudiant d’être acteur de sa propre formation, elle ne lui permet de baliser correctement son parcours universitaire, il ne crée pas assez de passerelles’, a-t-il souligné.
Il faut donc corriger les imperfections et adapter les LMD aux réalités du terrain, seule façon de bâtir un enseignement moderne.