Les universités togolaises, via le LMD (Licence Master Doctorat), entendent promouvoir la culture de la réussite chez les étudiants et l’excellence auprès du corps enseignant.
Entamée il y a 10 ans, la réforme est un succès, mais rien ne doit être figé et les améliorations sont permanentes.
C’est dans ce cadre que se déroule une réunion de 3 jours à Lomé qui rassemble les responsables du monde universitaire, ceux du ministère de l’Enseignement supérieur et des experts de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Si l’un des objectifs est d’avoir des enseignants mieux formés et un management plus performant, la priorité concerne également la modernisation de l’offre de formation. Tout est lié, explique Octave Nicoué Broohm, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Le LMD introduit notamment l’obtention de crédits pour chaque unité d’enseignement validée (ce qui correspond à une ou plusieurs matières), avec la possibilité de les transférer d’une université à une autre. Cette mesure, associée au découpage en semestres des parcours, vise à favoriser la mobilité nationale et internationale des étudiants.
Le système LMD exige non seulement la mise en place de nouveaux mécanismes de gouvernance, de modèles d’enseignement et d’apprentissage plus cohérents et plus pratiques. En matière de recherche, le besoin d’une mutualisation des compétences par la création de pôles d’excellence s’est imposé.