Environnement

Erosion : mobilisation transfrontalière

L'océan avale routes, habitations et récoltes

Le Togo et le Bénin ont signé un mémorandum d'entente concernant les travaux de protection côtière.

L’objectif est d’accroitre la résilience face aux risques côtiers et aux conséquences des changements climatiques sur le segment transfrontalier d’Agbodrafo au Togo et de Grand Popo au Bénin.

Lomé et Cotonou travailleront ensemble pour identifier les travaux à réaliser en urgence et pour mobiliser les ressources.

Les premiers villages concernés sont Hillacodji au Bénin et Sanvee-condji au Togo. 

"Les principaux enjeux de cette protection sont la route inter-Etats, les habitations et le poste de contrôle frontalier", a indiqué José Tonato, le ministre béninois du Cadre de Vie et du Développement durable.

La Banque mondiale est engagée directement avec le Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA).

Il s’agit d’une plateforme de mobilisation destinée à assister les pays ouest-africains à gérer de façon durable leur littoral et à renforcer la résilience socio-économique aux effets du changement climatique. Ce programme vise également à faciliter l’accès des pays qui y participent à l’expertise technique et aux ressources financières.

L’érosion côtière détruit des routes, des habitations, des récoltes et privent des dizaines de milliers de Togolais et de Béninois d’emplois et de ressources.

L’accord a été signé par José Tonato et son homologue togolais, André Johnson.

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