Près de la moitié des pays les plus frappés en 2015 par des événements climatiques extrêmes se trouvait en Afrique, selon un rapport publié mardi à Marrakech à l’occasion de la 22e conférence climat de l'ONU (COP 22)
La fréquence de ces événements s'accroît sous l'effet du réchauffement mondial.
'L'Afrique est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique', souligne Sönke Kreft, auteur principal du 12e Indice annuel des risques climatiques publié par l'ONG Germanwatch. De manière générale, les pays pauvres sont les plus exposés aux ravages des tempêtes, canicules, inondations ou sécheresses, autant de phénomènes dont l'intensité et la fréquence s'accroissent sous l'effet du réchauffement mondial.
'La répartition des événements climatiques n'est pas équitable', ajoute M. Kreft. L'expert rappelle que les pays en développement ne sont historiquement responsables que d'une très faible part des émissions de gaz à effet de serre à l'origine de ces dérèglements.
Depuis plusieurs années, le Togo connaît des précipitations inhabituelles et violentes qui provoquent d’importantes inondations. Elles ont des conséquences dramatiques sur les cultures et les habitations.
Assisté par la Banque mondiale, le gouvernement a pris une série de mesure visant à anticiper les risques.
Information additionnelle
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