Environnement

Les conséquences du changement climatique sont dévastatrices pour l’Afrique

Faure Gnassingbé à la réunion organisée par la Banque mondiale

En marge de la COP21, Faure Gnassingbé participe lundi à une réunion organisée par la Banque mondiale en présence du président de l’institution, Jim Yong Kim et du vice-président pour l’Afrique, Makhtar Diop.

La Banque mondiale a annoncé mardi dernier un plan d'action pour aider l'Afrique à lutter contre le changement climatique qui nécessite un financement de 16,1 milliards de dollars d'ici 2020.

L'ambition est de lever cette somme auprès de plusieurs organisations de développement, de pays et de partenaires privés, la Banque mondiale apportant 5,7 milliards de dollars à travers l'Agence Internationale de Développement (AID) qui fournit des prêts sans intérêt et des dons aux pays les plus pauvres.

L'Afrique sub-saharienne est hautement vulnérable face aux chocs climatiques et notre plan identifie des étapes concrètes que les gouvernements africains peuvent prendre pour s'assurer que leurs pays ne perdront pas les gains de croissance économique si chèrement gagnés, a affirmé le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

Le plan de la Banque mondiale est présenté à la COP21.

‘Les conséquences du changement climatique pour l’Afrique sont dévastatrices et menacent de plonger des millions de personnes dans l’extrême pauvreté d’ici 2030, principalement à cause de rendements agricoles plus faibles, de prix alimentaires plus élevés et des effets négatifs de ce changement sur la santé’, a rappelé le président togolais.

Promotion des pratiques agricoles intelligentes 

Alors que l'Afrique est le continent qui contribue le moins à l'émission de gaz à effet de serre, les pays africains souffrent le plus de l'impact du changement climatique, a affirmé Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale en charge de la région Afrique.

La possibilité d'une hausse de seulement un mètre du niveau de la mer ferait perdre 18.000 km2 de terres à l'Afrique de l'Ouest, entraînant la perte d'infrastructures et causant le déplacement de populations.

Une augmentation de 1,5 à 2 degrés Celsius de la température d'ici 2030 et 2040 conduirait, selon la Banque mondiale, à une réduction de 40% à 80% de la surface arable où peuvent être cultivés maïs, millet et sorgho.

Le plan d'action proposé par la Banque mondiale va renforcer les capacités de la région à s'adapter au changement climatique tout en réduisant l'émission de gaz à effets de serre en se focalisant sur un certain nombre d'actions concrètes, affirme l'institution de développement. 

Parmi ces initiatives figurent la promotion de pratiques agricoles intelligentes, la préservation de forêts et d'environnements vulnérables, la réduction de l'érosion des côtes et le développement de production d'énergie solaire et géothermique notamment.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.