Le processus Redd+ n’a pas atteint tous ses objectifs, a reconnu mardi le ministère de l’Environnement,
La réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation (REDD+) est une proposition de mécanisme d’atténuation du changement climatique qui doit permettre de réduire les émissions des gaz à effet de serre en payant les pays en voie de développement pour qu’ils cessent d’abattre leurs forêts.
La destruction de la forêt tropicale est à l’origine de à 7à 12% des émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines, une proportion plus élevée que celle provenant des voitures, des poids lourds, de la marine, des avions et des trains du monde entier.
Le REDD+ est une façon appropriée de protéger les forêts et la biodiversité et de ralentir le changement climatique.
La Banque mondiale (via le Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier) soutient cette initiative dont profite le Togo depuis 2016. Elle est exécutée sur 4 ans.
3,8 millions de dollars ont été alloués à ce pays ; l’Etat prend à sa charge 422.000 dollars et des partenaires comme la GIZ (Coopération allemande ) apportent un soutien financier.
‘Le REDD+ constitue un mécanisme, une opportunité économique, une approche structurante et transversale des stratégies de développement durable du Togo’, souligne André Johnson, le ministre de l’Environnement.
Depuis mardi, les experts gouvernementaux examinent les moyens de tirer un meilleur profit du dispositif dans le cadre de l’évaluation environnementale et sociale stratégique (Eess) du processus Redd+.
Cette analyse prendra en compte les considérations environnementales et sociales suivant les critères de financement des projets de la Banque mondiale’.
En outre, les pouvoirs publics vont consulter les populations concernées.