Le Conseil national du crédit (CNC) s’est réuni pour la dernière fois de l’année mercredi.
La rencontre, à laquelle assistaient le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, son collègue de la Planification, Kossi Assimaïdou, et le directeur national de la BCEAO, Kossi Ténou, est destiné à faire un point tous les trimestres concernant l’évolution de l’économie togolaise
Le contexte macroéconomique est favorable, a noté le Conseil. La croissance est de 5%, la progression des prix modérée et le taux d’inflation moyen annuel a été de 1,8%.
Un environnement qui a permis aux banques et aux institutions de micro finance de jouer pleinement leur rôle d’intermédiation financière.
Si les dépôts sont en hausse, le volume des crédits a reculé dans le secteur bancaire, mais en revanche augmenté dans celui des SFD.
Les banques sont toujours confrontées à une dégradation du portefeuille avec un nombre élevé de crédits non remboursés. A cela, il fait ajouter l’absence de solvabilité de nombreux demandeurs et des taux d’intérêts qui demeurent élevés à 5,8%
Le Conseil a recommandé à la Banque centrale d’approfondir la réflexion, en concertation avec les banques, pour tenter d’inverser cette tendance.
Enfin, des instructions ont été données pour paevenir à une opérationnalisation rapide du Bureau d’information sur le crédit.
‘Cette lenteur pénalise, non seulement les banques et leurs clients, mais également l’Etat dans la mesure où elle nous fait perdre des gains de points dans le classement Doing Business. En outre, elle retarde l’éligibilité du Togo au programme Compact de Millennium Challenge Account’, a souligné Sani Yaya.
Le Conseil national du crédit a pour mission d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier et d’évaluer les performances de l’économique.