Les membres de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées ont prêté serment mardi. Ils sont sept nommés en janvier dernier.
Cette entité administrative indépendante complète le dispositif répressif.
‘Dans notre société et quelque que soit le maillon que nous constituons dans cette chaîne, quelque que soit le poste, le rang que nous occupons dans la hiérarchie fonctionnelle dans l’administration, nous ne devons pas être sensible ni réceptif aux sirènes de la corruption’, a déclaré le président de la Cour suprême, Akapovi Gamatho, lors de la cérémonie.
Selon le dernier rapport 'Worldwide Governance Indicators', le Togo a gagné 10 points en matière de lutte contre la corruption. Mais il doit faire beaucoup mieux.
Il y va de sa crédibilité et de son développement. Un fort niveau de corruption n’est pas propice à la venue d’investisseurs étrangers.
Et un pays où il faut donner un petit billet à chaque coin de rue n’est pas bon pour son image.
Raison pour laquelle les autorités sont résolument engagées dans la lutte contre ce fléau. Avec cette Haute Autorité, mais aussi avec l’OTR (douane et impôts) et les organismes en charge de la surveillance des mouvements de capitaux.