La Banque mondiale inscrit la lutte contre la corruption au cœur de ses actions pour réduire la pauvreté, la faim et la maladie.
En plus de décourager les investisseurs privés et de freiner la croissance économique, la corruption détourne les ressources des pauvres au profit des riches, entretient la culture du bakchich et fausse les dépenses publiques.
A certains égards pourtant, la corruption n’est qu’un symptôme. La lutte contre la corruption doit s’accompagner d’initiatives permettant aux gouvernements d’agir de manière transparente et équitable, de fournir des services à la population, de garantir sa sécurité et de créer un environnement propice à l’emploi et à la croissance.
Ce sont là les attributs même de la bonne gouvernance que mesure chaque année l’institution à travers le rapport WGI (Worldwide Governance Indicators).
L’édition 2016 livre des données particulièrement intéressantes concernant le Togo.
Le pays fait des progrès sur les principaux critères d’évaluation dont celui de la maîtrise de la corruption pour lequel il gagne 10 points en un an.
La BM évalue le niveau de corruption et les progrès réalisés, mais aussi l’Etat de droit, la réglementation, l’efficacité du travail gouvernemental, la redevabilité, et la stabilité politique.
Ces résultats sont en cohérence avec ceux du rapport de Transparency International et confirment l’engagement du Togo à lutter contre la corruption, à poursuivre l’assainissement des finances publiques et à améliorer le climat des affaires.