Une mission du Fonds monétaire international (FMI) était à Lomé début avril dans le cadre des consultations régulières avec le Togo afin d’évaluer les progrès réalisés en matière de finances publiques, de gestion de la dette et des réformes structurelles, notamment.
Jeudi à Washington, Adji Otèth Ayassor, le ministre d’Etat en charge de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, s’est entretenu avec Cemile Sancak, la chef de division adjoint du Département Afrique, de retour de Lomé.
L’occasion d’évoquer les grandes tendances du rapport qui sera finalisé dans quelques semaines et d’aborder les avantages d’un nouveau programme de coopération avec le Fonds.
Une coopération avec le FMI offre plusieurs avantages dont la promotion de la stabilité économique, la stimulation du secteur privé, le renforcement de la confiance dans la solidité de l’économie togolaise, c’est également un catalyseur pour mobiliser les ressources.
Cemile Sancak a félicité le gouvernement pour sa politique en matière d’infrastructures (routes, port, aéroport, …) et ses réformes fiscales avec la création de l’Office togolais des recettes (OTR). Dans ce cadre, elle a suggéré de procéder à une augmentation de l’assiette des recettes.
Abordant la question de l’endettement, elle a fait remarquer que les prêts étaient de plus en plus onéreux et qu’il était nécessaire d’imaginer des solutions alternatives de financement.
La délégation togolaise, qui comprend également le ministre chargé du Budget, Sani Yaya, et de hauts cadres du ministère de l’Economie et des Finances, ont ensuite rencontré Sanjeev Gupta, le directeur adjoint du Département des affaires fiscales du FMI.
Le Togo souhaite l’assistance technique des experts en matière de politique fiscale, d’assistance dans la gestion de la dette publique et de formation en faveur du personnel de l’OTR.
Sanjeev Gupta s’est déclaré favorable à une intervention du FMI dans ce domaine.