L’Afrique subsaharienne devrait voir sa croissance accélérer légèrement, mais les facteurs de vulnérabilité s’accumulent et des mesures s’imposent pour relever le potentiel de croissance à moyen terme, explique le Fonds monétaire international dans un rapport publié en avril dernier lors des Assemblées de printemps à Washington.
Les résultats sont mitigés en matière d’assainissement des finances publiques et les vulnérabilités s’aggravent : environ 40 % des pays à faible revenu de la région sont surendettés ou présentent un risque élevé de le devenir, ajoute le Fonds.
Pour relancer les économies d’Afrique subsaharienne, le FMI préconise la mobilisation des recettes fiscales et la redynamisation de la croissance par l’investissement privé.
‘Le Togo ne reste pas les bras croisés mais améliore chaque fois sa performance dans le domaine du climat des affaires et renforce au même moment son réseau dans le secteur des infrastructures’, a déclaré jeudi Kossi Assimaïdou, le ministre de la Planification, lors de la présentation du rapport à Lomé.
En matière de mobilisation des recettes fiscales, l’OTR poursuit son action afin d’élargie l’assiette et de renforcer la collecte même si la taxation du business informel reste impossible à ce stade.
L’activité économique a connu une certaine baisse au cours de l’année 2017 en raison des manifestations sociopolitiques et selon les dernières estimations, la croissance économique a enregistré une décélération suite au ralentissement des activités du secteur tertiaire qui sont les plus affectées, a indiqué le ministre.
En 2018, le taux de croissance devrait se situer à 4,9% et à 5,2% en 2019.
M. Assimaïdou a renouvelé l’engagement du président Faure Gnassingbé et du gouvernement de poursuivre l’approfondissement de l’assainissement des finances publiques et la mise en œuvre des reformes afin de parvenir à une croissance encore plus inclusive et durable.