Accélérer les procédures douanières, c’est l’ambition des responsables du Port autonome de Lomé (PAL) par lequel transitent 90% des marchandises à l’import comme à l’export et de la douane.
‘Il est absolument indispensable que les marchandises sortent le plus rapidement possible. A quoi bon avoir un port ultra-moderne si les procédures sont longues’, explique Kodzo Adedze, le commissaire en douane de l’Office togolais des recettes (OTR).
Pendant deux semaines, ses effectifs sont formés aux procédures de post-dédouanement dans le cadre d’un programme mis en place par la Banque africaine de développement (BAD) pour une meilleure gouvernance fiscale.
‘Nous allons former les douaniers aux techniques du contrôle de deuxième ligne. Les marchandises doivent quitter rapidement les entrepôts des douanes au PAL afin de favoriser le développement économique. Le contrôle à postériori doit être efficace et assurer la fluidité’, souligne Michel Filion, l’expert recruté par l’OTR pour cette formation.
L’intérêt du contrôle dit de deuxième ligne est de permettre aux opérateurs d’acquitter leurs obligations fiscales sans retarder les transactions au cordon douanier, où ça bloque en général des jours ou des semaines.