Adji Otèth Ayassor, le ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances, aura passé près de 10 ans à ce poste. Son bilan est largement positif, n’en déplaise à ses détracteurs.
Il s’est imposé comme le champion de la rigueur budgétaire, a renoué avec les institutions internationales (FMI, Banque mondiale), a obtenu l’annulation de près de 80% de la dette extérieure et a été à l’origine de la création de l’Office togolais des recettes (OTR).
La fusion des douanes et des impôts a permis au Togo de générer en 2015 des recettes en forte augmentation.
Sa longévité à ce poste dans une phase délicate de relance de l’économie a montré toute sa pertinence.
La physionomie du Togo n’a plus rien à voir avec cette qu’elle était il y a 10 ans. La croissance frôle les 6%, les investissements étrangers se multiplient, le climat des affaires s’est amélioré et le secteur bancaire a été assaini. Il est aujourd’hui l’un des plus performants de la sous-région.
Adji Otèth Ayassor peut quitter le Casef (siège de son ministère) la tête haute avec la satisfaction du travail accompli.