De retour de Luanda où il a pris part en fin de semaine dernière à la réunion des gouverneurs africains du FMI et le la Banque mondiale regroupés au sein du Caucus africain, Adji Otèth Ayassor, a souligné mardi que les pays africains devaient avoir une vision plus globale et intégrée de la diversification de l'économie fondée sur des chaînes de valeur nationales et régionales dans des secteurs potentiellement concurrentiels.
Pour le ministre togolais de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, ‘il est nécessaire d’apporter davantage de valeur ajoutée à nos ressources, que ce soit dans nos activités directement productives, ou à travers des infrastructures et activités complémentaires ou de support, telles que les systèmes de transport et les télécommunications ou les systèmes bancaires et financiers gérant les pôles intégrés de développement.’
Selon un rapport sur la compétitivité en Afrique publié cette année, la faiblesse des infrastructures est l’un des facteurs expliquant la faiblesse de la diversification et la compétitivité très réduite de l'économie en Afrique.
Les discussions des gouverneurs ont porté sur des thématiques telles que les perspectives économiques régionales, la transformation et la diversification économiques, le combat contre les flux financiers illicites en vue d’améliorer la mobilisation de ressources internes et les sauvegardes environnementales et sociales.
Les membres du Caucus africain a se retrouveront le 6 octobre prochain à Lima (Pérou) à l’occasion des Assemblées d’automne du FMI et de la Banque mondiale.