L’époque est troublée. La violence et les intolérances sont en expansion. Les rebellions se développent. La fonction gouvernante est particulièrement lourde. Elle exige des qualités exceptionnelles : savoir faire preuve d’autorité et de tolérance, moderniser les institutions sans détruire le fragile équilibre national, développer l’économie tout en respectant la nature.
Les peuples sont à la recherche d’une nouvelle race de dirigeants modernes et audacieux, entreprenants et dynamiques.
Le Togo après des années d’autodestruction a retrouvé les chemins du progrès. Ses institutions ne sont pas parfaites mais elles assurent le développement du pays dans un cadre démocratique. Une réflexion nationale a été lancée par le Président de la République pour rechercher les progrès institutionnels destinés à moderniser la gouvernance et la participation des citoyens.
C’est un chemin plus tortueux qu’a choisi l’ANC en proposant des modifications institutionnelles déjà rejetées par l‘Assemblée il y a peu comme la limitation du mandat présidentiel à deux fois cinq ans et l'institution d’un scrutin à deux tours.
Au lieu de réfléchir à des progrès institutionnels l’opposition bégaye en reproposant des textes déjà rejetés.
Le Togo mérite mieux qu’un disque rayé reproduisant à l’infini les mêmes sons.
Koffi SOUZA