L’acharnement dont fait preuve Loïk Le Floch-Prigent (photo) contre le Togo et contre le président Faure Gnassingbé est tel que la posture de l’ancien patron d’Elf, plusieurs mois condamné et incarcéré en France, en devient suspecte. Le journal Combat du Peuple, le relève dans un article publié dimanche.
Dans un livre sorti récemment à Paris, Le Floch frappé d’aigreur, dénonce la dictature togolaise. Il donne sa version des faits sur la vaste escroquerie internationale dont il se dit, évidemment, totalement innocent, et accable la justice togolaise. Malheureusement, compte tenu de son passé et des informations collectées depuis trois ans, il a du mal à convaincre.
Le Floch-Prigent n’est qu’un génie du mal qui joue à la victimisation, souligne Combat du Peuple.
Voici l'article publié par Le Combat du Peuple
Loïk Le FLOCH-PRIGENT alias le Mouton noir persiste et signe
Loïk Le FLOCH-PRIGENT, ancien PDG d’ELF a publié récemment un livre « mémoires » sous le titre : « Loïk Le FLOCH-PRIGENT, le Mouton noir, 40 ans dans les coulisses de la République ».
Le livre « mémoires » compte 319 pages. Sur les 319 pages, 117 ont été consacrées au bras de fer avec l’ami Abbas Youssef, auteur de la plainte pour escroquerie qui avait eu pour conséquence son arrestation en Côte d’Ivoire et son extradition vers le Togo. Paradoxalement, l’auteur a choisi d’ouvrir le bal par l’affaire du Togo et certainement pour assouvir la haine implacable qui le caractérise et transpire dans tous ses propos au sujet de tout.
Nous avons lu, à grands traits, le livre ainsi que l’interview qu’il a accordée à Radio Kanal K, le 12 février courant.
Ce qui retient l’attention dans ce livre et surtout dans l’interview, c’est l’acharnement de M. Loïk Le FLOCH-PRIGENT contre le Togo et le Président Faure GNASSINGBE. Pour lui, le Togo est une dictature, le Togo est une dynastie et synonyme de la Corée du Nord tout simplement parce qu’il a été arrêté sur la base d’un mandat d’arrêt émis par la Justice togolaise et dont il nie avoir eu connaissance. Il oublie, tout compte fait, que le Togo est avant tout un pays souverain et que même en France, les raisons d’Etat priment tout le reste. Quand les Autorités togolaises découvrent qu’un citoyen de la France porte préjudice aux intérêts de notre pays, ils ont le droit et le devoir d’agir, c’est ce qui s’était passé à notre humble avis. N’en déplaise à ce vieux briscard.
M. Le FLOCH-PRIGENT soutient, contre vents et marées, que le Président Faure GNASSINGBE avait voulu se servir de lui pour régler un compte à un Ministre devenu son adversaire politique et qu’il redoute à l’approche d’une échéance électorale.
Mais, en réalité, les affirmations de M. Loïk Le FLOCH-PRIGENT manquent lamentablement de cohérence et ne résistent pas à une analyse sérieuse.
Nous ne voulons pas réfuter point par point les arguments farfelus développés par ce repris de justice impénitent qui, de son propre aveu, à la page 38 de son livre, reconnait « avoir subi dix-sept ans de procédures pénales à Paris ». Ces dix-sept ans de procédures pénales l’ont rendu aigri contre toutes les Justices du monde et sa réaction se comprend. Sur ce plan, nous avons, dès le départ, redouté que la Justice togolaise ne soit à la hauteur de ce dossier, parce que, face à un homme aussi coriace, rompu aux arcanes de la Justice française et déterminé à ne plus descendre aux enfers, il fallait des magistrats plus aguerris et plus futés pour le coincer. Malheureusement tel n’a pas été le cas. M. Le FLOCH-PRIGENT est pire que les pires gangsters. Nous n’en voulons pour preuve que ce passage de son livre, sous la rubrique « Rapt à Abidjan. A la page 23, il écrivait ce qui suit : « L’avocat togolais d’Abbas Youssef entre en relation avec le mien. Et puis je m’entends bientôt dire qu’il n’y a plus lieu de s’inquiéter. Les choses se calment. Le mandat d’arrêt international a disparu. La Justice togolaise est près de rendre un non-lieu. Mieux encore…voici que les autorités togolaises m’appellent à l’aide ! …» Le FLOCH-PRIGENT se moque du monde. Est-ce que c’est l’Avocat de Abbas Youssef qui a émis le mandat d’arrêt international contre lui. Il mélange les torchons et les serviettes. Lui qui dit que la Justice togolaise est sous ordres croit pouvoir jouir de l’annulation d’un mandat d’arrêt sans même avoir été entendu par cette Justice. Bravo !
Ce passage du livre dément d’autres propos de l’auteur qui soutenait mordicus qu’il a été victime d’un rapt et qu’il n’était au courant d’aucun mandat d’arrêt. La preuve est bel et bien faite qu’il était bel et bien au courant de l’existence de ce mandat d’arrêt international dont il a pourtant nié l’existence pour ternir l’image de notre pays.
Seulement, dans sa logique perverse de mercenaire en col blanc qui prenait l’Afrique Subsaharienne comme un territoire conquis où il peut tout se permettre impunément parce qu’il a été ancien PDG d’ELF, de la SNCF, de Gaz de France etc., il n’a jamais imaginé qu’on pouvait l’interpeller et l’extrader aussi facilement. Et pourtant, c’est ce qui s’était passé parce que l’Afrique aussi est en pleine mutation. C’est cela qu’il ne digère pas. Il est inconcevable d’entendre dire par cet homme sans foi ni loi qui s’était tout permis en France après avoir occupé des postes les plus juteux de capitaine d’industries, qu’il y a rapt. Il se donne l’importance qu’il n’a plus. Deux Etats souverains peuvent-ils faire un rapt ? Si tel est le cas, ce n’est plus un rapt. Il faut trouver un mot plus approprié.
Si sur ses « quarante ans dans les coulisses de la République », il consacre autant de pages à l’affaire d’escroquerie internationale parce qu’il a été détenu à Lomé, à la gendarmerie nationale et dormait dans un bureau climatisé, c’est formidable. Dans aucune dictature, on ne réserve pas autant d’égards à un homme qui a si négativement défrayé la chronique dans son propre pays et qui traine autant de casseroles.
M. Le FLOCH-PRIGENT affirme dans son livre que « BODJONA aurait eu le tort de paraître bien trop brillant et bien trop populaire et, subséquemment, d’avoir une vraie chance de succès en se présentant à l’élection présidentielle de 2015 ».
Ces genres d’élucubrations prouvent que Le FLOCH-PRIGENT ne comprend rien des réalités politiques togolaises. C’est triste. Avant la mort d’EYADEMA, BODJONA a été, certes, Ambassadeur du Togo à Washington. Mais, il n’avait intrinsèquement aucun poids politique sur l’échiquier togolais. Si BODJONA a pris du galon, c’est grâce à Faure GNASSINGBE qui l’a propulsé au-devant de la scène. Certes, BODJONA est un tribun, un beau parleur, mais rien de plus. La preuve, il suffit de savoir dans quel état de décrépitude se trouve aujourd’hui l’Administration Territoriale au Togo. Contrairement à ce que dit M. Le FLOCH-PRIGENT dont M. BODJONA est le complice, ce dernier n’a même pas 10% de chance de battre Faure GNASSINGBE dans une compétition électorale. BODJONA lui-même le sait. Le FLOCH-PRIGENT défend BODJONA parce que les deux ont partie liée. L’un tient l’autre. Et si l’un parle, l’autre va trinquer. Les deux compères ne le savent que trop.
Pour aussi prouver que le « Mouton noir», le surnom que le Président MITTERAND lui a donné, est un homme redoutablement retors et dangereux, c’est qu’il a quitté l’aéroport de Lomé dans un fauteuil roulant, mais une fois à Paris, il était guilleret sur ses deux pieds.
Dans un tout autre registre, AGBA Bertin, son autre complice, l’homme qui est connu au Togo comme le plus grand escroc de tous les temps, a été arrêté pendant plus d’un an avant que BODJONA ne quitte le Gouvernement. Si c’est une affaire politique, Faure n’avait pas besoin de le garder aussi longtemps en place. Et tout le monde connaissait les liens solides qui unissaient BODJONA et Bertin AGBA. Le FLOCH-PRIGENT n’a jamais dit la vérité dans sa vie. Il était trop mêlé à des dossiers tordus pour être un homme honnête et propre. Ne dit-on pas souvent, dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es? Nous publions ici un extrait de son livre pour permettre à nos lecteurs de se faire une idée de l’homme qui a été vomi dans son propre pays.
'Comment je suis devenu le partenaire d’Abbas Youssef'
Au lendemain du 23 décembre 1996, le jour de ma sortie de la prison de la Santé après cinq mois de détention préventive pour abus de biens sociaux en tant que président d’Elf, quelques rares amis du monde de l’entreprise, parmi ceux qui ne m’ont pas renié ni effacé de leur carnet d’adresses, s’enquièrent de mon sort. J’ai été traîné dans la boue, la justice m’a fait poursuivre par le fisc sur une dizaine d’années, ce qui m’a mis à sec. Je n’ai pas de travail. Ils s’offrent à me proposer un job, une mission. Leur bienveillance me va droit au cœur. Ils manifesteront la même fidélité tant à l’issue de mon premier « séjour » à Fresnes de septembre 2003 à avril 2004 (suite à ma condamnation dans l’affaire dite « Dumas/Deviers-Joncour »), qu’à l’issue de second, toujours à Fresnes, de septembre 2010 à janvier 2011 (soi-disant pour non-respect du contrôle judiciaire, ce qui était inexact). Mais, à chaque fois, je m’en voudrais de les embarrasser. Je ne veux pas constituer une gêne susceptible d’affecter la suite de leur carrière. Si, à chaque sortie de la prison, tout le monde m’avait serré dans ses bras, l’expression de leur amitié sincère aurait pu passer inaperçue. Mais dans la mesure où ça n’était pas le cas, j’estimais qu’ils auraient risqué trop gros.
Il me faut me rendre à l’évidence. Je suis devenu objectivement infréquentable. Qu’ils appartiennent aux grands corps, les Mines (Jean-Louis Beffa, Raymond Lévy, Bertrand Collomb) ou l’inspection des Finances (Michel Pébereau, Philippe Jaffré, Pierre Bilger), ou qu’ils soient partout salués comme les entrepreneurs en vogue (Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Claude Bébéar ou François Pinault), tous me tournent ostensiblement le dos. Il n’y a plus guère que le vieil Ambroise Roux pur me recevoir chaleureusement, et dire que c’est lui qui, en avril 1999, décédera le premier ! Je ne suis pas près d’oublier le jour de ses funérailles. Alors que la famille d’Ambroise Roux m’embrasse sans hésitation, l’accueil de mes anciens « amis » est glacial. Je me heurterai à la même froideur chez le président du CNPF Jean Gandois, puis auprès d’Ernest-Antoine Seillière, son successeur (le CNPF étant devenu le MEDEF). Il est d’ailleurs à noter que je serai le seul de mon espèce à « bénéficier » de cette brutale et durable disgrâce. Le mouton noir a le dos large. Assez large pour porter tous les péchés du grand monde et le blanchir à la faveur de son sacrifie. Même Maurice Bidermann sera accueilli à bras ouverts !
La roue a tourné depuis. Désormais, les patrons mis en examen et condamnés ont droit à la célébrité, tandis que les juges sont fustigés. Mais, dans ces années-là, Mme Eva Joly passe encore pour une héroïne pour l’ensemble du monde patronal français. Elle venait de faire tomber le criminel Le Floch-Prigent. Ouf ! Elle avait fait un exemple. Après le sacrifice, chacun, pouvait s’en retourner tranquille à ses affaires. Sauf moi, bien entendu… Et c’est ainsi que, banni et proscrit, j’ai accepté en 2004 de travailler au côté d’Abbas Youssef.
Je traversais une période difficile. Je dois me plier aux contraintes de la liberté conditionnelle, régime contre-indiqué dans un métier comme le mien qui réclame beaucoup de mobilité. Je ne peux pas être actionnaire d’une société, même à hauteur de 1%. Les banquiers refusent de me prêter de l’argent, certains refusent même de m’ouvrir un compte. Le monde de la finance ne veut pas de moi. En revanche, il y a un monde où je jouis toujours d’un certain crédit, c’est le monde de l’énergie. On y connaît mes convictions. Je ne défends pas le pétrole bon marché. Mais je ne crois pas non plus à la théorie du « pic pétrolier », tel qu’il a été modélisé dans les années cinquante, par Marion King Hubbert – depuis, le boom de l’offshore et du non-conventionnel a ruiné ses prédictions. Dans le métier, l’on me prête l’étoffe d’un visionnaire. J’ai parié avec succès sur les potentialités de certaines régions où aucune compagnie n’avait voulu s’aventurer jusque-là : par exemple, au centre de l’Afrique (Tchad), ou en offshore profond (Angola, principale source aujourd’hui de la richesse de Total). Je ne puis que bien accueillir quelqu’un qui se propose de m’aider à en sortir, quelqu’un qui estime que je puis démontrer mon utilité et mon bon conseil, quelqu’un, par ailleurs ressortissant d’un pays pétrolier, qui souhaite investir dans le métier que j’aime, ce métier de pétrolier où, le fantastique essor d’Elf Aquitaine en fait foi, j’ai rencontré de vrais succès.
De ce que j’avais appris d’Abbas Youssef, il n’y avait rien qui aurait justifié que je m’en défie. Lorsqu’il vient me chercher à Paris pour bâtir avec moi une entreprise pétrolière, il passe ses journées à l’hôtel Bristol ou au Saint-James. Il séjourne quinze jours par mois à Paris. Il y rencontre tout le gotha industriel qui est en affaires avec les pays du Golfe, les Emirats arabes unis en particulier. Cet ex-officier de l’armée de l’air des Emirats connaît très bien les dirigeants et les hauts cadres de toutes les entreprises qui exposent leurs produits et leurs offres à chaque Salon du Bourget.
Nous sommes à l’automne 2004. Je suis sorti de la prison de Fresnes, de l’hôpital et de la dépression nerveuse qui a suivi. Et je suis heureux de retrouver dans ces salons prestigieux certaines personnes que je connais. A ce moment-là, Abbas Youssef jouit d’une réputation d’homme discret et sérieux. Il n’a rien d’un escroc, ni d’un voyou. Il possède des actifs en Suisse, en Allemagne et dans une dizaine d’autres pays, que les banquiers suisses évaluent au total à 300 millions d’euros au minimum.
Il reste à convenir, en contrepartie du travail que j’effectuerai, d’un mode de rémunération soit direct (salaire ou honoraires) soit indirect (participation). Abbas Youssef confie l’examen de la question à son fondé de pouvoir suisse, Alexander Breuer. Ce dernier ne veut pas entendre parler d’un accord sous séquestre. Pour finir, Abbas Youssef et moi-même prenons donc cet engagement sur l’honneur : une fois j’aurai définitivement purgé ma peine, soit à l’horizon 2010-2012, il est entendu que nous mettrons au point et scellerons un accord à 50/50. J’aurais préféré travailler dans d’autres conditions, moins complexes, mais à l’époque je n’ai guère d’autre choix. D’ici cette échéance, je gère les sociétés Pilatus Energy et Pilatus Resources. C’est Alexander Breuer qui paie les factures sur ordre d’Abbas Youssef. Mon nom n’apparaît nulle part. Mais il est établi que c’est moi qui suis au contact des salariés, des pétroliers et de nos interlocuteurs au sein des gouvernements et des administrations ». Fin de citation.
Voilà qui illustre la position des deux antagonistes d’aujourd’hui et qui prouve que Le FLOCH-PRIGENT est cynique et capable de toutes les vilenies.
Dans son livre, il déclare par ailleurs qu’il était en possession des courriels de M. Youssef et qui l’ont conforté dans la conviction que ce dernier avait corrompu des fonctionnaires de l’Etat pour qu’il soit kidnappé à Abidjan. En revanche, il oublie que le dossier mère existe toujours à Lomé et que son arrestation n’était pas le fait d’un hasard. Il va plus loin, en se vantant d’avoir déposé plainte contre Abbas Youssef à Lomé et en France. On verra à la fin qui aura le dessus.
En accusant les Présidents Ouattara et Faure d’être de connivence pour autoriser son transfèrement à Lomé, il ne sait pas de quoi il parle. Si l’Ambassadeur de France à Abidjan était impuissant et si l’Ambassadeur de France à Lomé n’avait pu rien faire, c’est qu’ils avaient des raisons fondamentales qui ont justifié leur attitude de réserve. La France ne laisse pas ses fils pourrir en Afrique. C’est connu. Si Le FLOCH-PRIGENT n’avait pas compris ce qui lui est arrivé, c’est qu’il s’ignore. Nul n’a le droit de se prévaloir de ses propres turpitudes.
Tant que ce dossier restera pendant devant les juridictions togolaises, nous restons fidèles à notre ligne de conduite qui est de s’abstenir de faire des révélations susceptibles de faire entrave au bon fonctionnement de la Justice. Mais, nous savons que, tôt ou tard, la vérité finira par triompher parce que nous avons eu le privilège de rencontrer presque tous les protagonistes de ce dossier y compris les Avocats des deux parties et nous avons notre idée sur le fond. Rien ne presse. Tout ce que Le FLOCH-PRIGENT cache aujourd’hui sera un jour sur la place publique. Faure GNASSINGBE n’est pas plus dictateur que d’autres Présidents africains que Le FLOCH-PRIGENT fréquentait assidûment et qui sont tous intervenus en sa faveur.
Pour le moment, nous disons ceci : Ceux qui ont rendu service à la République en marge de la loi, sous prétexte d’avoir reçu des ordres de leurs supérieurs, ne sont pas dignes de la République. C’est son quiproquo avec la France d’aujourd’hui.
En conclusion, nous disons qu’en guise de livre «mémoire», nous avons lu un roman de bas étage écrit par un homme qui possède un don extraordinaire de dissimulation, une capacité inégalée de magouille et qui a le secret des mots et des formules pour se refaire une virginité sur le dos de notre pays.
Sacré Le FLOCH-PRIGENT, un génie du mal qui joue à la victimisation.
En guise de commentaire après la lecture du livre, nous nous sommes demandé à un moment si Le FLOCH-PRIGENT n’a pas pété les plombs et si réellement, il est encore en possession de toutes ses facultés mentales. Parce que ce déséquilibré croit dans ses hallucinations que ce qu’il écrit est une vérité d’Evangile. Soutenir coûte que coûte que le Président Faure GNASSINGBE l’a fait arrêter pour se débarrasser de BODJONA, c’est tout simplement dément. Au Togo, nous ne voyons pas de relations de cause à effet entre l’arrestation d’un Loïk Le FLOCH-PRIGENT, l’élimination politique de Pascal BODJONA et la menace qui pèse sur le pouvoir de Faure. Oui, il n’existe aucun lien de causalité entre ces événements sinon dans la mémoire perturbée d’un homme qui se prenait, à un moment, comme le nombril du secteur privé français et qui ne digère pas d’avoir chuté aussi lamentablement de son piédestal.
Ensuite et c’est le lieu de le dire, nous savons comment les choses se sont passées et pourquoi notre Justice a été paralysée et désarmée dans ce dossier. C’est bien pour cela que le Président avait décidé de balayer la maison Justice de fond en comble. Enfin, dans l’imaginaire de Loïk Le FLOCH-PRIGENT, il y a une confusion entre ce qu’il était et ce qu’il est devenu aujourd’hui, un pantin. Il ignore qu’un Président comme Faure GNASSINGBE n’a cure d’un ancien PDG en mal de repère et d’équilibre. Nous y reviendrons incessamment.
© Combat du Peuple