Les médias doivent tendre vers un objectif de qualité et de professionnalisme. C’est le vœu formulé par Pitang Tchalla, le président de la HAAC (Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication).
Mais pour le moment, on en n’est pas encore là.
Il a dénoncé lundi certains journaux, radios et TV qui se moquent des règles d’éthique et déontologie.
‘Nombreux sont ceux qui excellent dans l’art de la désinformation, de l’insulte systématique et du dénigrement gratuit. D’autres ont simplement choisi d’ignorer délibérément ou de refuser de satisfaire au droit des citoyens à la protection de leur dignité, s’illustrant dans les attaques personnelles et allant jusqu’à refuser d’accorder les droits de réponse aux victimes de leurs actes’, a déploré M. Tchalla.
En l’absence de réelles sanctions, les médias n’hésitent pas à publier de fausses informations et d’attaquer des personnalités politiques ou du monde des affaires. Critiques gratuites ou instrumentalisées par de généreux sponsor.
En raison du nombre très important de journaux et d’un marché publicitaire extrêmement réduit, les médias vont chercher de l’argent là où ils peuvent et souvent aux mauvais endroits et pour promouvoir une mauvaise cause.
Mais Pitang Tchalla ne désespère pas de voir la presse murir dans un environnement d’extrême liberté.