Le mensuel New African (avril 2013) publie une interview du président de l’Union des forces de changement (UFC, opposition) dans laquelle il réitère ce qu’il dit à de nombreuses reprises: « Participer au gouvernement était pour mon parti le meilleur choix possible ».
Ce vétéran de la politique togolaise souligne qu’il n’a pas pour autant changé, ni renoncé à ses idéaux de 30 ans de lutte, mais la participation de sa formation au gouvernement a été largement positive pour faire avancer le Togo vers plus de justice, plus de démocratie et plus de développement.
Interrogé par New African sur le laborieux dialogue politique censé regrouper les partis, M. Olympio fait preuve d’un certain réalisme.
« La politique togolaise fonctionne sur le bipartisme, un peu comme aux Etats-Unis avec les Démocrates et les Républicains ou en France avec les socialistes et la droite. Les deux principaux partis au Togo (ndlr UNIR et l’UFC) représentent à peu près 70% de l’électorat. Aucun des autres partis politiques pris individuellement ou alliés n’ont jamais obtenu plus de 5% des suffrages. Quant à ces petits partis qui réclament l’ouverture d’un dialogue, nous disons pourquoi pas, mais nous avons eu 50 scénarios de ce type depuis 1991, sans aucun résultat », déclare Gilchrist Olympio.
Il estime que les élections législatives permettront de clarifier la situation en sachant enfin qui pèse quoi et de se concentrer sur les choses vraiment importantes, à savoir le développement économique et social du pays.
New African N°527 / avril 2013