Des milliards ont été investis pour la rénovation du réseau routier. Ces centaines de millions au minimum sont nécessaires pour réparer les destructions volontaires.
Les manifestations de ces derniers mois ont occasionné de nombreux dégâts. Les pneus brûlés ont des conséquences irréversibles sur les chaussées. On peut le constater en circulant à Lomé, Sokodé ou Mango. Des rues sont dépavées, des panneaux de circulation, des lampadaires et l’éclairage public ont été vandalisés.
Trop c’est trop !
Le ministre des Infrastructures, Ninsao Gnofam, a prévenu mercredi que les casseurs seraient aussi les payeurs.
‘Désormais, toute destruction volontaire ou non sera punie et les auteurs, qu'ils soient politiques ou simples citoyens, seront obligés de contribuer à la réparation’, a-t-il déclaré.
Les organisateurs de marches qui n'arrivent pas encadrer leurs troupes seront également tenus pour responsables.