Afin de garantir la sérénité et une campagne électorale apaisée, ce qui est le cas depuis une semaine, le gouvernement a annoncé jeudi la création d’un comité de veille et d’alerte. Il sera chargé de gérer tout incident éventuel.
Sa composition est représentative de l’ensemble des acteurs du processus électoral (ministères, préfets, responsables de la FOSEP, représentants des partis politiques ayant un candidat à l’élection, chefferie traditionnelle, Céni et Céli, notamment).
Le comité pourra recevoir et traiter tout incident lié au processus électoral : sécurité, collage d’affiches, emplacements des meetings et des réunions.
La campagne se déroule dans les meilleures conditions possibles, de l’avis même des états-majors des 5 candidats. Mais les pouvoirs publics souhaitent offrir un cadre d’intervention adapté et très réactif en cas de besoin. C’est la finalité de ce dispositif de veille et d’alerte.
‘Pratiquement une semaine après le démarrage de la campagne tout se passe bien. Il y a ici ou là de petites anicroches sans aucune gravité entre militants de partis concurrents, à propos de l’affichage ou du télescopage de meetings, mais rien de vraiment sérieux’, a indiqué Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale qui se félicite d’une compétition saine et loyale.
De manière générale, les actions menées par les autorités en faveur d’un processsus électoral apaisé semblent payantes. Si les choses se passent aussi bien jusqu’au 25 avril, cela démontrera de manière indiscutable la maturité de la classe politique et de la population.
Information additionnelle
VEILLE ET ALERTE COMMUNIQUE.pdf
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