Le gouvernement a annoncé fin août la constitution d’une unité chargée de sécuriser le processus électoral à 3 mois des élections législatives.
Composée de 8000 hommes, gendarmes et policiers, elle agira sous le contrôle mixte de la Commission électorale (Céni) et du ministère de la Sécurité.
La ‘Force Sécurité Elections 2018 (FOSE) aura pour mission de maintenir la paix, d’assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens avant, pendant et après le scrutin du 20 décembre.
Le même dispositif avait été mis en place pour l’élection présidentielle de 2015 et pour les consultations précédentes.
Les membres de la FOSE bénéficieront d’une formation du 24 au 29 septembre.
‘Les élections approchent. Depuis 2007, des forces spécialement formées sont déployées pour garantir le bon déroulement de la campagne, du scrutin et pour assurer à la population des conditions de sécurité optimales’, a rappelé lundi le ministre de la Sécurité, Damehame Yark.
Les périodes électorales sont toujours particulières en Afrique. La tension y est forte et les provocations fréquentes. Il faut donc créer les conditions d’une élection apaisée. C’est la mission dévolue à la FOSE.