Les pouvoirs publics ne sont pas hostiles aux manifestations politiques, à condition qu’elles ne dégénèrent pas, a déclaré dimanche Christian Trimua, conseiller du président de la République, au micro de Pyramide FM.
‘Nous ne disons pas qu’il n’y aura plus de manifestation puisque c’est un droit constitutionnel. Mais, nous n’accepterons plus que ce soit une occasion de violence comme ce fut le cas le 19 aout 2017’, a-t-il souligné.
M. Trimua a par ailleurs confirmé la tenue du scrutin législatif le 20 décembre prochain et l’adoption de réformes politiques à la même période.
‘La volonté du chef de l’Etat est de faire en sorte qu’à chaque fois qu’il y a débat sur les réformes et qu’un blocage surgit, il faut avancer en donnant l’opportunité au peuple de s’exprimer’, a rappelé Christian Trimua.
La coalition de l’opposition réclame des réformes sur la base de l’Accord politique global (APG) signé en 2006 entre le pouvoir et ses opposants. Pour le conseiller présidentiel, ce cadre n’est plus adapté.
‘L’APG n’est plus le document de référence pour nous. Mais, cela ne veut pas dire que ce qui a été acquis dans le cadre de l’APG est nul. Une bonne partie de l’APG a été réalisée mais nous avons connu des limites’, a-t-il conclu.