Lors de son intervention le 27 avril dernier à l’occasion de la fête nationale, Faure Gnassingbé a réitéré sa double volonté de poursuivre le dialogue politique et d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.
Inacceptable selon l’ANC.
‘Le message du Chef de l’Etat est cousu d’inexactitudes flagrantes et de contradictions qui en font un déni de réalité, un acte de provocation et une offense aux populations togolaises, meurtries, blessées, outragées par 55 ans d’exercice calamiteux du pouvoir de la dynastie Gnassingbé’, a déclaré mercredi Isabelle Ameganvi, la vice-présidente de ce parti de l’opposition.
Pour la formation dirigée par Jean-Pierre Fabre, le dialogue politique en cours est censé suspendre le processus électoral jusqu’à la conclusion d’un accord.
D’un point de vue légal, les demandes de l’ANC ne tiennent pas la route.
Les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition sur les réformes sont une chose, la tenue des élections législatives – le mandat des députés arrive à son terme en juillet – en sont une autre.
En outre, le pays doit organiser un scrutin local, dernière étape vers la décentralisation.