Le Projet de développement rural intégré de la plaine de Mô (PDRI-MO), lancé il y a cinq ans, a permis à cette région défavorisée de se développer.
Cette initiative, lancée par le président Faure Gnassingbé et soutenue par la BOAD et la BID, avait pour but d’améliorer
les conditions d'accès aux services sociaux de base et booster les revenus des agriculteurs (augmentation des revenus des populations d’au moins 20%) et permettre un renforcement des organisation paysannes villageoises.
Le volet alphabétisation, sécurité foncière, accès à l’eau potable, électrification, santé, éducation, n’était évidemment pas négligé.
Un projet de 14 milliards de Fcfa.
Le PDRI est parti de l’idée simple qu’en matière de développement, il n’y a pas de fatalité.
Longtemps enclavée, cette plaine de 1.000 km2 au relief accidenté dispose pourtant de terres particulièrement fertiles.
Les autorités se sont données 6 ans pour y installer des zones d’aménagement agricole, des infrastructures scolaires et sanitaires, tracer des pistes rurales et des voies de desserte pour à la fois intégrer la région dans le circuit de distribution national et donner à la population des chances égales de développement.
Des routes et des pistes ont été réhabilitées, des ponts ont été construits ainsi que des bâtiments scolaires, des logements sociaux et des hangars pour le stockage de la production agricole. Plus de 50 forages ont été réalisés.
Le ministre de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a effectué en fin de semaine dernière une visite sur place pour évaluer les progrès réalisés.
160km de pistes rurales ont été aménagées, deux ponts enjambent désormais les rivières Kpaza et Sako.
Le ministre a visité les nouveaux bâtiments scolaires à Tindjassi, Folo, Boulowou, Souroukou et d’Agbamassomou et les édifices sociaux à Djarkpanga.
A deux ans de la fin du projet, Ouro-Koura Agadazi a salué une importante mutation de la préfecture de la Plaine de Mô, désormais désenclavée.
Le projet a été réalisé à 70%. Reste à mener des opérations de reboisement, à créer des coopératives et 2.500 hectares de zone agricole planifiée (ZAP).