Le Comité permanent du Conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) pour la mobilisation des ressources s’est réuni en fin de semaine à Lomé sous la présidence du de Kako Nubukpo, le ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques,
Des représentants d’Afrique du Sud, du Mali, du Nigeria, du Sénégal et du Togo ainsi que ceux de la BAS, de la GIZ, de l’AFD, de la BCEAO et de la BOAD assistaient aux discussions.
Le Comité a recommandé une plus grande implication des chefs d’Etat africains sur la question du financement du renforcement des capacités et la sollicitation de l’un d’entre eux pour porter ce projet auprès de ses pairs et de la communauté internationale. Le Comité a suggéré qu’une note soit préparée à l’attention du président togolais, Faure Gnassingbé afin de solliciter son leadership..
Le Comité a également recommandé une communication plus accrue sur les résultats obtenus par l’ACBF afin de permettre aux chefs d’Etat et aux donateurs potentiels de mieux comprendre l’importance de la Fondation.
L’ACBF est un centre du savoir reconnu au plan mondial en matière de renforcement des capacités en Afrique. La Fondation fait progresser les connaissances sur le renforcement des capacités à travers ses produits et services cognitifs, ses réseaux et forums du savoir ainsi que sa bibliothèque et son centre de documentation. Elle distille également les connaissances à travers son travail unique de suivi et d'évaluation, lequel a permis d’élaborer des indicateurs spécifiques afin de mesurer les acquis dans le renforcement des capacités. Les résultats des opérations de gestion des connaissances, d’apprentissage et de suivi et évaluation sont publiés à travers des documents hors-séries et ouvrages. Les connaissances générées servent également à améliorer l’élaboration des interventions de renforcement des capacités sur le continent.
L’ACBF organise des forums de haut niveau des décideurs, chercheurs, universitaires et autres praticiens du développement afin de mieux interroger les enjeux du renforcement des capacités ou de partager largement les connaissances et créer ainsi une compréhension commune, trouver des solutions et faire des recommandations pour affronter les nouveaux défis de capacités en Afrique.