‘Tout sera mis en œuvre pour que la date du 20 décembre soit respectée’, a déclaré ce matin Jean-Claude Brou, le président de la Commission de la Cedeao, au micro de la BBC.
L’organisation ouest-africaine a recommandé que les élections législatives – prévues à l’origine au mois de juillet – se déroulent avant la fin de l’année.
Elle a invité le pouvoir et l’opposition à se mettre d’accord d’ici là sur des réformes constitutionnelles (limitation du mandat présidentiel, scrutin majoritaire à deux tours, vote de la Diaspora …).
Ces réformes pourront se réaliser par voie parlementaire ou par référendum.
Aucune réaction officielle pour le moment par rapport à la feuille de route proposée par la Cedeao.
Unir (majorité présidentielle), a souligné qu’aucun obstacle n’empêchait la mise en œuvre des réformes dans les délais.
Pour Charles Kondi Agba, le délégué national des Sages du parti, la Commission électorale (Céni) peut rapidement reprendre ses activités pour établir le fichier électoral et préparer le scrutin. Il a rappelé que cet organe indépendant était ‘consensuel et paritaire' et a appelé les formations de l’opposition à revenir siéger.
Les recommandations formulées par la Cedeao pour des évolutions constitutionnelles sont assez proches du projet de loi introduit en septembre 2017 à l’Assemblée et adopté par les députés de l’opposition.
Le mandat présidentiel est limité à deux termes de 5 ans, l’élection se déroulera au scrutin majoritaire uninominal à deux tours, la Diaspora sera autorisée à voter.
Peu ou prou ce qu’avaient avalisé les autorités togolaises il y a près d’un an.