Le gouvernement a créé récemment un Conseil national de suivi de la décentralisation (CNSD). Cet organe est chargé de fixer les orientations et de veiller à leur cohérence avec les autres politiques sectorielles, de proposer des mesures adéquates pour améliorer le processus, de définir les mécanismes de coordination des appuis des partenaires techniques et financiers, enfin de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre de la décentralisation.
Des représentants de la majorité et de l’opposition vont y siéger.
Et c’est là que les problèmes commencent.
Le CAR et l’ANC (opposition) contestent le statut accordé à l’UFC en raison d’un accord politique qui le lie au pouvoir. Selon les opposants, l’UFC doit siéger avec la majorité et ne peut pas être comptabilisé comme une formation de l’opposition.
Mercredi, le premier vice-président de l’Union des Forces de Changement, Brim Bouraïma-Diabacté, a indiqué que ni le CAR, ni l’ANC n’avait un pouvoir divin pour décider qui doit siéger et où.
‘Ceux qui prétendent étiqueter ou distribuer les cartes d’identité d’opposants n’ont qu’à continuer comme ça. Ce n’est pas de cette manière qu’on obtiendra des changements dans ce pays. Faire évoluer le Togo passe par la réunion de toutes les sensibilités, sans exclusion’, a-t-il déclaré.
Pour ce responsable politique, l’essentiel est de parvenir aux réformes politiques en toute intelligence.