Santé

L’excision est en baisse

Les mutilations génitales féminines ont baissé de plus 20% au Togo depuis l’an 2000. Le taux de personnes excisées est passé de 60 à 12% entre 1998 et fin 2012.

Selon les organisations qui s’opposent à cette pratique, le Togo est aujourd’hui le 2e pays de la sous-région, après le Bénin, où le combat à porté ses fruits.

Des résultats obtenus grâce à l’appui renouvelé de l’OMS, de l’UNFPA et de l’UNICEF et bien sûr du gouvernement, 

Mais le combat est loin d’être terminé. Comme l’explique Alex Kombaté, le coordonnateur du Réseau des professionnels de la santé du Togo, l’excision demeure ancrée dans les traditions, notamment dans les régions du nord du pays.

Pourtant cette pratique est strictement interdite ; une loi date d’ailleurs de 1998.

L’excision recouvre toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou autre lésion des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons non médicales.

Ce jeudi est célébré la Journée mondiale contre les mutilations génitales féminines.

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