Le président Faure Gnassingbé est arrivé à Montréal dans la nuit de jeudi à vendredi. Il assistera à partir de ce matin et pendant deux jours à la Ve conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le Canada offre aux leaders mondiaux la possibilité de se réunir dans le but de recueillir des fonds et de soutenir le Fonds mondial dans sa lutte pour mettre un frein à ces épidémies dévastatrices d’ici 2030.
Cette conférence est une occasion historique de mettre fin aux épidémies de trois des maladies les plus dévastatrices du monde — le sida, la tuberculose et le paludisme.
Pour y arriver, il faut combattre sur la peur, la discrimination, l’inégalité entre les sexes, la violence, la stigmatisation et la pauvreté qui favorisent ces maladies. Nous devons.
Les participants entendent établir des partenariats, trouver des façons novatrices de financer les services de santé, utiliser la technologie pour trouver des solutions créatives, faire participer activement les collectivités aux mesures visant à endiguer ces épidémies.
Dans le monde, 3,2 milliards de personnes risquent de contracter le paludisme, 9,6 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2014, 36,7 millions de personnes vivaient avec le VIH à la fin de 2014; chaque semaine, 7 000 filles âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH.
Pour le président togolais, il faut des mesures concrètes, du leadership, des investissements judicieux, des idées novatrices, des solutions pratiques et surtout des engagements financiers.
En finir pour de bon avec le sida, le paludisme et la tuberculose, c’est l’ambition de la conférence de Montréal, c’est aussi celle du Togo.
Durant son séjour, Faure Gnassingbé devrait s’entretenir avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Il a rencontré dans la matinée Neven Mimica, le Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement.