2.500 à 3000 Togolais meurent chaque année d’un cancer. 1.000 s’en sortent grâce à un traitement.
Mais la plupart des malades ne se font pas soigner ou ont recours à des traitements issus de la médecine traditionnelle, sans aucune efficacité.
Le Togo, il est vrai, ne dispose pas encore de structures adéquates. Ceux qui en ont les moyens se rendent au Ghana, en Côte d’Ivoire, dans les pays du Maghreb et en Europe pour de la chimiothérapie.
Raison pour laquelle, le gouvernement a pris la décision en octobre dernier de créer un Institut national de cancérologie. A la fois centre de recherche et unité de soins, il devrait voir le jour d’ici un à deux ans à condition que les financements soient trouvés rapidement.
Le pays dispose actuellement d’un Plan Stratégique National de lutte contre les Maladies Non Transmissibles intégrée prenant en compte la prévention et la prise en charge du cancer.