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Les nouvelles ambitions du FNAPP

Le Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnels (FNAPP) organise le 15 décembre prochain une journée portes ouvertes. Créé il y a plus de 20 ans grâce à l’appui de la Banque mondiale, sa mission consiste à renforcer la formation professionnelle et à faciliter l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Le FNAPP, peu connu, inscrit sa démarche dans la nouvelle politique de promotion de l’emploi prônée par le président Faure Gnassingbé et par son gouvernement. Reste à populariser les actions de ce Fonds. Ce qu’entend faire son secrétaire général, Koffi Tchankoni (photo).

Republicoftogo.com : Vous dirigez un organisme quasi inconnu du grand public. C’est pour cette raison que vous organisez cette journée portes ouvertes ?



Koffi TCHANKONI : Le Fonds a été créé en 1988 et il nous a souvent été reproché de ne pas communiquer suffisamment sur nos actions, de ne pas avoir de visibilité auprès de nos partenaires qui sont bénéficiaires de ses services. Cette journée va donc nous permettre de rencontrer directement l’ensemble de ces partenaires ; de recueillir leurs attentes, et de leur expliquer le fonctionnement du FNAPP.



Republicoftogo.com : A quoi sert ce Fonds exactement ?



Koffi TCHANKON I: Notre première mission est de contribuer au renforcement des capacités des travailleurs de tous les secteurs d’activité au Togo. Nous nous inscrivons dans la politique prônée par les dirigeants togolais en jouant notre partition par l’appui financier que le Fonds apporte aux institutions, organismes et entreprises qui initient des actions dans le domaine des études, de l’apprentissage, de la formation et du perfectionnement professionnels.
Notre cible est la population active relevant de tous les secteurs d’activités sur l’ensemble du territoire national.
Depuis sa création, le FNAPP a accordé près de 4 milliards de Fcfa à divers projets de formation.
Nos ressources proviennent pour l’essentiel de la taxe d’apprentissage qui représente 1% de la masse salariale que payent les entreprises du secteur privé et parapublic. Mais la loi prévoit d’autres sources de financement comme une contribution de l’Etat à partir du budget général ou du budget d’investissement. Nous avons aussi la latitude de rechercher fonds additionnels auprès des partenaires nationaux et internationaux. Le Fonds peut également recevoir des dons et legs.



Republicoftogo.com : Comment entendez-vous relancer les activités de votre organisme en sommeil depuis plusieurs années ?



Koffi TCHANKONI : Nous avons engagé une réforme pour rendre le Fonds plus dynamique. Les demandes de formation sont très nombreuses, mais les moyens manquent. C’est la raison pour laquelle le concours des bailleurs va être sollicité.
Le FNAPP va ouvrir des antennes en région et relancer un projet qui connu un grand succès dans le passé. Il s’agit du programme de « stage d’adaptation à la vie professionnelle ». C’est une sorte de formation-insertion des jeunes diplômés sortis du système de l’enseignement technique et professionnel.
Elle consiste à placer ces jeunes diplômés dans les entreprises comme stagiaires pour une période de six mois au cours de laquelle le Fonds prend en charge les indemnités de stage et déclare les stagiaires à la sécurité sociale.
Ce programme avait permis de trouver des stages pour 350 diplômés et près de la moitié avaient obtenu au final un contrat d’embauche.

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