Le ministre togolais de la Justice, Koffi Esaw, a participé mercredi à Abidjan à la première conférence ministérielle régionale sur l’apatridie en Afrique de l’ouest qui rassemblait des représentants des 15 membres de la Cédéao.
L’apatridie touche 10 millions de personnes dans le monde dont 750.000 en Afrique de l’ouest. Sans existence légale, il s’agit d’une population en marge. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) entend régler cette question d’ici 10 ans.
Dépourvus de nationalité, les apatrides ne peuvent exercer nombre de droits humains fondamentaux. Leurs droits civils et politiques sont niés et ils ne peuvent pas non plus participer pleinement à la vie quotidienne de leurs communautés.
Le Togo, a indiqué Koffi Essaw lors de son intervention, a fait d’énormes progrès. Contrairement aux autres pays, la législation facilite effectivement l’accès à la nationalité aux étrangers.
Le Togo envisage créer une commission interministérielle chargée de réaliser une étude diagnostique sur l’apatridie avec l’assistance technique du HCR.
Information additionnelle
APATRIDIE INTERVENTION KOFFI ESAW.pdf
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