Les autorités sont parvenues à rapatrier 136 migrants togolais en danger de mort en Libye. Ils ont été accueillis mercredi soir à l’aéroport de Lomé par le ministre de la Sécurité, Damehame Yark.
Selon les témoignages recueillis à leur arrivée, certains ont été battus, d’autres torturés pendant leur séjour.
Leur retour volontaire au Togo a été rendu possible grâce à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et au gouvernement qui avait dépêché en Libye une mission destinée à identifier les ressortissants togolais libres ou détenus à Tripoli, Benghazi et dans d’autres villes.
Les migrants, accompagnés d'enfants en bas âge, ont été accueillis au centre d’urgence d’Agoè-Logopé (banlieue de Lomé) et sont pris en charge matériellement.
D’autres Togolais se trouvent encore en Libye et pourraient profiter d’un nouveau rapatriement.
Ces migrants – jeunes pour la plupart - étaient partis chercher du travail en Libye. D’autres espéraient gagner l’Europe.